Hier soir, j'ai été voir la défaite des bleus sur écran géant place du Cap'...
Au départ, je devais rejoindre des amis... entre ceux qui avaient le portable déchargé puis ceux qui l'avaient laissé à la maison et enfin ceux qui ne m'entendaient pas à cause du bruit ambiant, je me suis retrouvée au Capitole seule au milieu d'une foule d'inconnus.
Je ne sais pas ce que je dois ressentir après cette drôle de situation.
Je me rends compte que je ne suis que très rarement seule, je suis toujours en transit entre quelques courses et la visite ou les retrouvailles avec des amis. Je n'ai jamais été au ciné seule, ni à un concert, ni au resto ni même à la terrasse d'un café si ce n'est le temps que le quelqu'un avec qui j'ai rendez vous arrive (ce qui est rare car je ne suis jamais en avance :-))) ).
Bref, hier soir, je me suis décidée à me mettre un coup de pied aux fesses et à partir, j'improviserais sur place. Me voilà équipée de mon baladeur, du trip hop dans les oreilles, je marche jusqu'en centre ville (ce con de métro a été arrêté pendant toute la durée du match!!) . C'est très agréable d'avoir de la musique douce plein la tête, je n'entendais pas ce qui se passait à l'exterieur, la musique rythmait mes pas, je voyais les lèvres des gens bouger, des sourires, c'est fou combien on s'attache à des choses que l'on ne voit pas d'habitude.
Mes amis étant injoignables et après ce petit quart d'heure de marche, hors de question de faire marche arrière : j'y suis, j'y reste. Je me suis mise dans un coin, j'ai éteins ma musique, observé mon environnement tout en bougeant un peu de façon à entr'apercevoir les bleus courir et vaincre... en tout cas y mettre toute la bonne volonté du monde. J'ai eu l'honneur de croiser des gens qui picolaient, parlaient fort et cherchaient une bonne raison de cogner sur le voisin. J'y ai vu des gens avec des convictions qui m'ont effrayée, des enfants qui s'ennuyaient, des pères captivés par le jeu, des gens déguisés, des moitié nus, des peinturlurés, des gens amoureux, des amis du ballon rond, des groupies de sportifs...
Il y a eu des applaudissements, des cris, quelques pleurs parfois, les caméras télé ont pointé le bout de leur nez, récupérant les ressentis de certains (enfin les plus "originaux" pas les gens ordinaires, c'est pas assez accrocheur pour le petit écran)... mais l'exode avait commencé et je me retrouvée au milieu un peu perdue.
Mes esprits tous bien rassemblés, j'ai rejoins cette foule de déçus, je n'ai pas pris le métro de toute façon, il y avait tellement de monde qu'il valait mieux que je fasse comme à l'aller... les écouteurs en place, me revoilà partie.
J'ai apprécié ce retour en solitaire. Je me sentais en sécurité car les rues étaient bondées, j'avais ce petit sentiment de liberté, vous savez ce petit truc qui vous rendrait capable de crier comme Dicarpaccio "Je suis le maître du monde!!!". Je suis rentrée en souriant
Ce soir, tous les amis que je devais voir sont venus aux nouvelles... Cette solitude n'était qu'un concours de circonstance et je suis heureuse d'être entourée la plupart du temps.
Par contre, je vais plus souvent lever le nez parce que j'en avais oublié le regard des gens...
Au départ, je devais rejoindre des amis... entre ceux qui avaient le portable déchargé puis ceux qui l'avaient laissé à la maison et enfin ceux qui ne m'entendaient pas à cause du bruit ambiant, je me suis retrouvée au Capitole seule au milieu d'une foule d'inconnus.
Je ne sais pas ce que je dois ressentir après cette drôle de situation.
Je me rends compte que je ne suis que très rarement seule, je suis toujours en transit entre quelques courses et la visite ou les retrouvailles avec des amis. Je n'ai jamais été au ciné seule, ni à un concert, ni au resto ni même à la terrasse d'un café si ce n'est le temps que le quelqu'un avec qui j'ai rendez vous arrive (ce qui est rare car je ne suis jamais en avance :-))) ).
Bref, hier soir, je me suis décidée à me mettre un coup de pied aux fesses et à partir, j'improviserais sur place. Me voilà équipée de mon baladeur, du trip hop dans les oreilles, je marche jusqu'en centre ville (ce con de métro a été arrêté pendant toute la durée du match!!) . C'est très agréable d'avoir de la musique douce plein la tête, je n'entendais pas ce qui se passait à l'exterieur, la musique rythmait mes pas, je voyais les lèvres des gens bouger, des sourires, c'est fou combien on s'attache à des choses que l'on ne voit pas d'habitude.
Mes amis étant injoignables et après ce petit quart d'heure de marche, hors de question de faire marche arrière : j'y suis, j'y reste. Je me suis mise dans un coin, j'ai éteins ma musique, observé mon environnement tout en bougeant un peu de façon à entr'apercevoir les bleus courir et vaincre... en tout cas y mettre toute la bonne volonté du monde. J'ai eu l'honneur de croiser des gens qui picolaient, parlaient fort et cherchaient une bonne raison de cogner sur le voisin. J'y ai vu des gens avec des convictions qui m'ont effrayée, des enfants qui s'ennuyaient, des pères captivés par le jeu, des gens déguisés, des moitié nus, des peinturlurés, des gens amoureux, des amis du ballon rond, des groupies de sportifs...
Il y a eu des applaudissements, des cris, quelques pleurs parfois, les caméras télé ont pointé le bout de leur nez, récupérant les ressentis de certains (enfin les plus "originaux" pas les gens ordinaires, c'est pas assez accrocheur pour le petit écran)... mais l'exode avait commencé et je me retrouvée au milieu un peu perdue.
Mes esprits tous bien rassemblés, j'ai rejoins cette foule de déçus, je n'ai pas pris le métro de toute façon, il y avait tellement de monde qu'il valait mieux que je fasse comme à l'aller... les écouteurs en place, me revoilà partie.
J'ai apprécié ce retour en solitaire. Je me sentais en sécurité car les rues étaient bondées, j'avais ce petit sentiment de liberté, vous savez ce petit truc qui vous rendrait capable de crier comme Dicarpaccio "Je suis le maître du monde!!!". Je suis rentrée en souriant
Ce soir, tous les amis que je devais voir sont venus aux nouvelles... Cette solitude n'était qu'un concours de circonstance et je suis heureuse d'être entourée la plupart du temps.
Par contre, je vais plus souvent lever le nez parce que j'en avais oublié le regard des gens...
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