Il y a maintenant un peu plus d'une semaine j'ai été voir Cali en concert au Zénith de Toulouse. Au départ, je ne devais pas y aller, je ne l'avais pas prévu et écouter un mec raconter ces histoires d'amour casse gueule ben je trouvais ça moyen... on se traîne tous des casseroles alors à moins d'aimer se faire mal ou de vouloir ressortir de là avec l'envie de me jeter sous un train, pas la peine de tenter le diable.
Bref, c'est là que Syvile me propose d'y aller avec elle. Elle a eu deux places en cadeau à Noël et comme son Nano d'amour n'est pas là, elle me propose de le remplacer au pied levé. Je ne peux pas refuser, j'aime quand même bien ce chanteur et en plus je n'ai rien d'autre de prévu alors, j'y vais.
C'est l'expédition, on ne veut pas partir tard mais faut qu'on se fasse à manger, que l'une ou l'autre se décide à aller chercher l'autre ou l'une sachant qu'on est à peu près à la même distance du Zénith. Bref, à 19h30, on franchit les grilles de la grande salle de spectacle et on arrive dans la fosse. L'estomac crie famine on veut manger assises. Finalement il y a déjà plein de monde et on trouve quelques places loin de la scène très loin mais tant pis. 20H30 la première partie rentre en scène. Un homme seul qui nous raconte sa vie en chanson, un bon rythme mais rien de bien terrible. C'est entraînant c'est déjà ça :-) je sais même plus comment il s'appelle, enfin c’est pas grave.
Puis est arrivé Cali avec sa gestuelle à la Barbara, très maniéré, racontant quelques souvenirs et bêtises, partageant ces quelques heures avec nous, gesticulant sur la scène entraînant son public dans ces titres plus ou moins drôles.
Sa « Roberta » nous a valu un fou rire, « pensons à l’avenir » un rêve, « la fin du monde dans dix minutes » une envie, « je te souhaite à mon pire ennemi » un sourire en coin, « qui se soucie de moi » une danse… Le public était réceptif, ça s’agitait dans tous les coins puis il a calmé tout le monde avec une chanson sur les réfugiés, le silence était lourd.
Il est parti puis revenu 3 fois sur la demande de la foule. Il a fini par nous chanter « Elle m’a dit », chanson réclamée depuis le début et qu’il se complaisait à ignorer en nous balançant avec le sourire « Non, c’est mon concert, je chante ce que je veux !! ». Pendant que le public reprenait le refrain en boucle il s’est jeté dans la fosse. Il a slamé depuis le bas du zénith jusqu’en haut et a pris le même chemin pour rejoindre la scène, passant de bras en bras comme une poupée de chiffon. C’était rigolo et je pense que la sécurité a dû se ronger les sangs devant cette grande insouciance…
C’était un bon concert, tout était bien sûr chorégraphié ou du moins pas grand chose n’était laissé à la spontanéité… Célinou qui avait vu le concert la veille m’a raconté à peu de choses près ce j’avais vu ici, mais tant pis. Contrairement à ce que je pensais je ne suis pas sortie triste de là, j’ai apprécié, je suis rentrée fatiguée mais le sourire aux lèvres.
Je ne sais pas si j’irais le revoir sur scène mais je vais m’acheter son second album, parole de Lili. :)
Gros bisous